dimanche 17 juin 2007

Light, night, one day.















A 10h du matin, la lumière est encore douce, elle entre dans ma chambre en deux livides rayons blessant la noirceur de ma nuit. Je me lève encore assourdi de mes rêves tapageurs, il est encore tôt.




Des couleurs. Tellement de couleurs. Du son, des gens, des rires, du kitsch ...

...et puis tellement de couleurs.

Magaly et Pauline, et Pauline, Ode, et puis Laurent un court instant.



Et puis Cyril, un café, Cyril et puis Laurent, pour plus longtemps.




La Lumière fuit dans un crépuscule juste doré, laissant briller la brique en un murmure de chaleur qui s'évanouit quand on n'y pense plus.


Les pieds jouxtant le fleuve, on se surprend à avoir tous les mêmes regards fondus dans le même éblouissant horizon cotonneux.




Et la nuit s'éveille.


Le Jour laisse sa place aux lampadaires ruminants, moins suaves, qui me laissent jouer sur les arrêtes béantes des ponts.

Le ciel, les étoiles, c'est pour tout le monde, on en fait des rêves, on en fait ce qu'on veut...



Parfois, j'aime trop la nuit.



Les mouvements du fleuves, atypiques battements de coeurs qui s'écartèlent sur les berges...



Dans un parfum d'alcool, nous poursuivons un peu encore le chemin. Des Mouvements, des syllabes sublimées, le bruit assourdissant et insolent comme celui d'un genre qui ne se voudrait pas.


Nouveaux Soleils, nouvelles ivresses, caresses manquées


Des bouches, des mains, le rire

Les hanches
Et puis la nuit se couche.






L'aube a poind encore trop tôt, il est 10h, la lumière est toujours douce mais il est tellement tard.




A midi, je m'assure qu'il vaudrait mieux rester dans la tiedeur rassurante de mon lit.

















Puis le téléphone a sonné...















Merci à Kira W., qui aura su cueillir les étoiles du Laurent's eye.

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