dimanche 12 août 2007

Les faussettes de l'Horloge

Une semaine de plus, on commence à connaître le quotidien des habitudes.
Elles restent étrangement malgré leur fin annoncée.

Affublé de mon regard débile, je continue encore de m'émerveiller du crépuscule, de ces entrelacements, de ces enlassements qui vivent tant dans les mares que posés sur le ciel.

J'écoute India Song, cigarette à la main.
J'aime Jeanne Moreau.
J'aime Duras,
et m'enfermer dans les portraits de ses personnages qu'on ne saisi jamais parfaitement.
C'est un peu une époque que je n'ai jamais vue qui s'hérisse à mon contact. Une époque morte qui ne veut plus que se reposer
et qui m'évite pour me laisser quelques placides et lointaines visions d'elle,

des verres, des saveurs

des alcools couleurs d'ambre.

On s'enfonce trop vite dans la nostalgie d'une époque qu'on n'a pas connu. Alors on s'étire vers la réalité et on cesse de se prendre pour Dietrich...


...mais en gardant son verre à la main.








Et définitivement, on s'éloigne du connu qu'on s'est créé. On assure ses souvenirs, on les choisit

et on laisse le reste s'abîmer.
Deux mois sont devenus un baobab grandissant sous des néons.

1 commentaire:

Lust a dit…

T'aies géniale, changes pas