samedi 25 août 2007

La plume des filatiers.

Cette histoire qui n'est qu'une page griffonée, un exercice,
Une trace oubliée.
Dénudés, caressés, les sens existent-ils quand on est allongé sous un velux et qu'on entend tomber la pluie.
Plus rien n'existe. Que des contours,
des reflets...

Une ombre comme un arbre dressé sur le mur.
Ne restent qu'une tasse et le café sur son contour...
la mémoire d'une odeur.

Un contraste, une joie qui, impudique, se laisse deviner au détour d'une larme non enfantée. Qui s'abîme.
L'écume d'un fantôme déjà disparue. Un bal psychédélique où les multitudes de toi sussurent des secrets.
Un carillon suspendu à ton échine.

Le toucher juvénile qui détruit les cascades et remonte le temps.
Un noyé qui s'effleure, un poids qu'on s'invente...










Où alors, une histoire qui n'est qu'une page griffonée...
Toulouse le 22 aout 2007

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Promi je lirai ce blog un jour... En attendant t'es le Best, le One, Le nec plus ultra, la cerise sur le struddel, la noix de chantilly dans le café, Phil' NE CHANGE PAS!

C'est ca que tu voulais??? :D

Anonyme a dit…

jolies photos, joli texte, du philou quoi... je t'aime.