dimanche 1 juillet 2007

Noise of an other week...

Et voilà que mon voisin me brime... suspension de sa ligne, plus d'accès à internet. Dure réalité que de devoir assumer une semaine longue et harrassante sans disposer de la jovialité fugace de se mettre en ligne.
Bref, le philou est condamné à publier au maximum une fois par semaine, à l'occasion du sempiternel déjeuner dominical, à l'abris de la couverture Wifi.

Une semaine un peu étrange. Indécis, je vais deça delà entre la boutique et mon lit tout froid, entre les mobicartes et les soirées sympas.


Irina Palm, Boxes, Persépolis, courts métrages... des films, des vies, des envies sur des pellicules et dans ma tête.


Des voyages consommés par un trop plein d'alcool quotidien, des discussions errantes sous des hospices sans cens.



Des nudités, ma nudité effleurée sous le regard d'un objectif, sous la pudeur d'un regard autre que le mien.





Des sommeils, les cris des autres, et du vin, et puis des gens ravis, renfrognés, vexés



violents.


Des cafés qui s'éternisent à chaque passage du soleil sur son zénith. Il est 14h, l'heure d'y retourner.
Cigarette sur cigarettes, a l'abris de la fumée fugace, pour un instant sans diatribe.



Et puis un autre soir différent des autres parce qu'il se doit d'être différent des autres. On est comme ça, nous, à s'épancher sur l'exceptionnel de nos vies qui ne le sont pas.


Des matins, des retards, des rescousses, des reproches, des sourires, et puis parfois



des chants...





On se croise, on se recroise, on s'apprécie, on en rit, et puis autour d'un verre on se persuade que la vie jamais ne finira.


Des craintes.


Des couleurs.



Des souvenirs, réels ou irréels.

Un mensonge qui se ballade et puis se perd. Et puis d'autres, dans leur quête, qu'on recroise aussi, mais qu'on ne connait pas...


ou alors si peu.

De toutes façons, chacun passe sa vie à chercher des objets, des buts ou des gens. Tout est objet d'autre chose.


Je crois que je voudrais être un objet.


De toutes façons, chacun passe son temps à n'être qu'un objet...



Et encore des soirs, qui s'effilochent et puis se perdent, des heures, du temps

comme assis sur un vent sans tâche qui court et court

et s'abîme.


Les hommes ont toujours eu peur du temps; ils ont fini par l'enchaîner à leurs poignets pour ne jamais pouvoir penser s'émanciper de son étreinte.


Ce soir, le temps s'est arrêté...
Toulouse le 29/06/07
NB: Thanks to the young girl who have taken the two photos of my back

1 commentaire:

Anonyme a dit…

reste come tu es, change pa, tes adorable, kisss a toi