mardi 3 juillet 2007

Even if...

Et si les dimanches étaient faits pour être trop longs? Les paroles, les bonjours, les aurevoirs, les comment vas-tu? les et alors au boulot? les déjeuners dominicaux, les retours vers mon chez moi, les aspirateurs, la vaisselle... eux tous, présents pour combler ce trop plein de temps dissimulé derrière un temps maussade, car les dimanches sont toujours maussades. Du moins ceux où on s'aperçoit qu'on est dimanche car la conscience du dimanche n'est pas anodine.


Et puis parfois, on trompe son dimanche soir en regardant un film.

Pour ma part, Cyril m'a invité au Grand Cirque, juste pour voir une autre fois ce que c'était, juste pour voir encore une fois l'étrangeté de ce lieu qui fait danser en farandoles le glauque, le kitsch, le tranquille, le sexe... et puis moi aussi.


Sous la lumière indécise du lieu, on parle sans trop y croire d'un peu de tout et surtout de beaucoup de rien.

C'est peut-être aussi ça se sentir bien.




Une reprise, un lundi... un lit trop chaud pour que je sois à l'heure au boulot.

Toujours la même rengaine de clients énervés, toujours mes mobicartes, encore de nouveaux gens, toujours les mêmes mais en différents. L'insipide de la vente en magasin monte rapidement au cerveau.

Le café de 14h, deux Burkinabés, trois espagnols, deux grecques, un Tchèque, un Anglais et un Indien plus tard, je sors lessivé de ma journée.




Un ravissant message, une ravissante invitation de ma nouvelle ravissante voisine, un ravissant plat de pâtes et puis un peu de lumière.





La Symphonie du Nouveau Monde qui fait danser les volutes de fumées, encore des cigarettes... la simplicité vivace d'une soirée agréable.





Le retour ad patres.

Nouveau Métro





Nouvelle syntaxe




Un trajet encore, et je sors à la grisante lumière des lampadaires.

C'était joli.

Dans la nuit encore chaude, je tape du pied...


ma rêverie s'arrête là où s'arrête la ligne fumante de la voiture qui crisse sur mes pas...




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