Bon, une fois n'est pas coutume, je ne vais pas non plus cracher sur la langue de Shakespear toute ma vie, c'était après tout un jeune homme des plus courtois ("give me my sin again", les connaisseurs reconnaitront), et en tant que crétin fini, il faut avouer que je lui voue un petit culte qui serait un grand si seulement j'étais apte à comprendre plus de 5 mots d'affilée en Anglais! Bref, en fervent admirateur d'Oscar Wilde (oulà, calmons nous, je me suis tapé Dorian Gray et deux trois merdouilles, ma thèse l'est pour plus tard, quand j'aurai des neuronnes), je me suis mis dans la tête d'acheter le Classique Moderne des editions Poches, le tout pour me faire reluir le cuir chevelu quand mon cousin vient à l'appart'! Et puis, dans un coin, j'ai trouvé ça:
The Dole of the King's Daughter
OscarWilde
Seven stars in the still water,
And seven in the sky;
Seven sins on the King's daughter,
Deep in her soul to lie.
Red roses are at her feet,
(Roses are red in her red-gold hair)
And O where her bosom and girdle meet
Red roses are hidden there.
Fair is the knight who lieth slain
Amid the rush and reed,
See the lean fishes that are fain
Upon dead men to feed.
Sweet is the page that lieth there,
(Cloth of gold is goodly prey,)
See the black ravens in the air,
Black, O black as the night are they.
What do they there so stark and dead?
(There is blood upon her hand)
Why are the lilies flecked with red?
(There is blood on the river sand.)
There are two that ride from the south and east,
And two from the north and west,
For the black raven a goodly feast,
For the King's daughter rest.
There is one man who loves her true,
(Red, O red, is the stain of gore!)
He hath duggen a grave by the darksome yew,
(One grave will do for four.)
No moon in the still heaven,
In the black water none,
The sins on her soul are seven,
The sin upon his is one.
Bon, ça paie pas de mine là comme ça, mais je me suis donné un mal de chien pour le comprendre donc j'ai décidé que c'était très bien! Accessoirement, vous pouvez trouver le poème en chanté, le tout musicationné par un groupe absolument kitsh de Russes en mal d'inspiration, mais c'est assez amusant, ça s'appelle Caprice, c'est bolchévik (meuh non enfin, c'était du pour rigoler ami Historien) et l'album si la fnac ne s'abuse, c'est Sister Simplicity. (Pour les amoureux de textes anglais, il y a aussi du Byron et du Shelley, mais ceux là, je les ai lus en français)
2 commentaires:
I have nothing to declare exept my genius.
++
Il faut rendre à mon saindoux, la margarine qui lui appartient ! Caprice ,c'est mouah !!
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