lundi 12 novembre 2007

Sous les pavés, la Seine

Revenir en France pour quelques jours, revoir, voir, sentir les odeurs de passage, et puis rentrer. L'oxygène a ses propres lois.
J'ai croisé des mains durant ces quelques jours. Dans la paresse d'une étreinte, dans la ferveur d'une embrassade, on saisit toujours la perenne temporalité des mains. Elles souffrent ou ont souffert, elles s'élancent et se deviennent célestes quand elles dansent au creux du temps. Les mains revêtent sans arrêt de la présence des gens, de leur implication dans la vie. Nous avons des mains pour saisir et aimer, nous avons des mains pour vivre, et pour ma part, je les vis plus que tout.
On a tendance à vivre dans la pudeur du toucher, ou dans sa peur. On se regarde, on s'envisage, on s'écoute, mais le toucher ne vient que plus tard. J'ai aimé Paris pour toutes ses mains que je connais, pour des gestes qui signifient rien aussi. Certaines ont manqué, une paire n'apparait pas. Mais les mains restent des poèmes de chaque instant.
Je réécrirai. Mieux, et plus volontairement, mais le temps se dissout alors que la librairie ferme. Je dois partir.





Je dois revenir.












2 commentaires:

Unknown a dit…

Je profite d'un passage sur ton blog pour t'envoyer un coucou. Tes photos sont magnifiques, tes textes le sont tout autant. Même si j'ai la flemme de lire ceux en anglais...
Lorsque tu reviendras vers Toulouse, mes mains seront heureuses de donner leur image à ton blog!
Bonne continutation.

Anonyme a dit…

Arrrhhhhh, j'ai cru voir un citron dans ton verre :-D Moi, j'ai même la flemme de lire article, je ne regarde que les images et... rien.