Un obséquieux rivage qui se perd en révérences et qui crie "votre grâce" à l'infini. On se saoule de majesté quand on ne sais plus les gestes.
Les yeux plantés au sol, on cesse d'espérer l'immarcessible étreinte de la trace, on se laisse là, figé sur un lapsus, la tête mangée par l'immensité.
Sur les pas des gens, nous aussi perdons un nom. Traces anonymes sur du papier d'argent, posées dans un lieu qui refuse son époque, je te perds quand je perds tes yeux. Au milieu de cette foule noyée dans un océan de lumière, chacun peut être un autre,
et toi, changée...
Mais tu souris aux heures sous ton chapeau de paille, je suis comme toi, pour un moment statufié dans une alcôve de plénitude. Intangibles, juste là, sans justification.
Arrangés comme des pierres scélées parfaitement à leur place, si bien qu'on ne les remarque plus.
Les vagues disent encore que le temps ne les effraie pas, qu'elles peuvent rester des enfants, que l'existence est plus qu'un déchirement sur le sable ou les falaises, qu'elles aussi ont vu les abysses.
Et folles de hardiesse, elles se fânent en apprenant l'humilité.
Un instant, l'écume ne souffre aucun partage.
Biarritz, le 04/09/2007
1 commentaire:
Ce garçon est un poète ... L'avez-vous remarqué ? Et il est allé se réfugier dans le brouillard breton ! (celui des Grands !).
En plus il est mignon comme tout, il a une jolie peau.
Ses photos sont fort réussies mais ne les croyez pas ! (Il ne faut jamais croire que les photos disent la vérité !) : la (jolie) jeune-fille ... c'est à peine s'il la connait !
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