De la chaleur sur la brique, mes mirettes à la pupille toute rétractée, et juste un nuage sur les allées Franklin Roosvelt.
En un coup de métro, je saute à pieds joints dans un dîner pâtes à la carbo, avec un soupçon de bière qui passe doucettement en pétillant dans ma gorge.
Le sourire d'une demoiselle qui pour un temps consent à ce que je l'exhibe. J'aime la douceur des gens que je connais un peu, et la pudeur qu'ils ont à me demander de ne pas publier leur trombine.
Un monsieur un peu dans la force de l'âge, qui contemple l'horloge en méditant sur le son de la fontaine qui reste seule sur cette petite place à briser le silence.
Des besoins de cathédrales, un bref retour à la religion
la foi
la ferveur
Ou seulement peut-être, le besoin de se retrouver,
Comme certains autres qui se retrouvent seuls assis sous des colonades, et qui disparaissent dans la lumière du jour déclinant, pour laisser la place à d'autres.
D'autres avaient disparu, ils reviennent avec des paroles de voyages, de nouveaux souvenirs
Et les clefs de leur maison étrange.
Tout à la fois, le temps déconnecté comme une image immuable.
Toulouse le 5/08/07
1 commentaire:
T'aies géniale, changes pas
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